Test : Transport Fever 2

Construire un réseau de transport n’aura jamais été aussi simple. C’est ce que vous pensez ? Détrompez vous… Avec Transport Fever 2, on est très loin du énième jeu de gestion et de transport que l’on a pu voir paraître ces dernières années. Sorti en 2019, celui-ci s’est vu sortir sur Mac très dernièrement. Mais que devons-nous en attendre exactement ? Serais-ce le jeu ultime de transport que nous attendions enfin ?

Préparez-vous à la mégalopole

Lors de la prise en main de ce jeu, autant que je sois totalement honnête, je n’ai pas ressenti l’effet wahou que j’attendais de suite. Je me suis dit, en toute franchise, encore un jeu comme un autre, où on va rallier d’un point à un autre deux destinations et mettre en place le transport. Ce qui m’a vraiment marqué dans Transport Fever 2, c’est l’évolution dans le temps de ce que l’on bâti. En effet, on remarquera très vite que le vrai challenge de ce jeu repose principalement sur l’évolution dans le temps de l’empire que l’on forge.


Ce ne sont peut être que des détails aux yeux de certains, mais j’ai apprécié que, par exemple, avoir un terrain bien plat et dégagé permet plus facilement à ses transports de circuler, de comprendre là où se situe le problème dans une ville ou ses environs si jamais les transports rencontrent des difficultés quelconque et rectifier le tir en exécutant quelques travaux. Ce sera vraiment un travail de fond qui sera à mettre en place pour avoir la meilleure des réalisations. Autant dire les choses comme elles sont, vous allez en creuser de la terre, et pas qu’un peu.
Autre détail que j’ai grandement apprécié, et qui me marque toujours lorsque je joue à un jeu tel que celui-ci, ce sont les points de vue. En effet, quoi de mieux que d’avoir une belle vue d’ensemble de son travail accompli? Je trouve ça personnellement magnifique! Ou encore de se mettre à la place du personnel? C’est exactement ce que vous pourrez faire, et pour ça, j’ai totalement été conquis.

Un voyage dans le temps

Si vous vous lancez dans le mode histoire du jeu, vous allez vivre un réel voyage dans le temps. Vous allez commencer aux origines des transports, avec les chevaux qui faisaient les voyages d’un point A à un point B pour acheminer la marchandise, puis, tout doucement, vous verrez paraître les premières machines comme les locomotives à vapeur bien évidemment. Ce qui est impressionnant, c’est surtout la bibliothèque de véhicules à disposition, car en dehors du jeu qui amènera déjà un beau nombre de transport, tel que les TGV par exemple, la communauté de joueurs à fait un travail anthologique.


Steam Workshop est bondé de véhicules aux spécificités toutes plus impressionnantes les unes que les autres, et il faut souligner ce point avant tout car ceci permet d’avoir une durée de vie bien plus dense du jeu lorsque vous partez en partie libre. Pour revenir au mode scénaristique, vous aurez la possibilité de revisiter la révolution industrielle, ou encore l’histoire des colons en Amérique. Autant dire que ça m’a prit un bon moment pour réussir à enchaîner les niveaux du mode histoire. Pas que je sois mauvais, mais cela demande énormément de concentration et de compréhension, ce qui n’est pas toujours dans mes cordes avec la fatigue cumulée.

Quelques petits soucis à noter

Comme je vous le disais tout à l’heure, j’ai vraiment apprécié pouvoir contrôler la caméra comme je le souhaitais, soit en passant en vue d’ensemble, soit en étant aux « commandes » d’un engin. Seulement voilà, parfois la caméra est un peu capricieuse, et son ergonomie n’est pas toujours au rendez-vous. Point qui ne vous empêchera pas de profiter de la simulation bien évidemment, mais qui freine un peu la jouabilité parfois.


Dans un second temps, et je pense principalement aux moins patient d’entre vous dans ces prochains mots, vous devrez faire attention à comment vous organiser! En effet, la reproduction des lignes que vous construirez sera à l’identique de ce qui se fait en réalité, et vous n’aurez alors pas la possibilité de transporter tout ce que vous désirez sur n’importe quelle ligne, il faudra être très minutieux à ce niveau.


Encore une fois, et comme j’aime à le dire… Ce ne sont que des détails bien évidemment, mais autant en parler avant que vous ne vous lanciez dans l’aventure.

Conclusion

Pas encore la simulation de transport idéale à mes yeux, mais on se rapproche quand même pas mal de l’excellence. Quelques petites notes à revoir, et le troisième volet s’appropriera les mérites de la presse qu’il mérite, j’en suis persuadé.

Ma Note : 16/20

J’ai aimé :

  • Voyager dans le temps.
  • Les différents véhicules de transport (merci Workshop).
  • Le mode histoire.
  • La gestion de la caméra.

Je n’ai pas aimé :

  • Les points de vues.
  • Parfois difficile à comprendre dans sa gestion.

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