Test : A.I.L.A

Les jeux d’horreur se ressemblent, et pourtant, c’est une petite bombe qui vient d’arriver sur nos plateformes en cette fin d’année 2025. Retour sur le jeu A.I.L.A, où comment la machine et les Intelligences artificielles peuvent être dangereuses et à manipuler avec beaucoup de précautions…

Un jeu sans en être un

A.I.L.A est un jeu que l’on peut considérer comme de l’horreur psychologique, voir même du survival-horror. Le jeu est sorti en date du 25 Novembre 2025 sur Steam, PlayStation 5, Xbox Series. Ce dernier a pour développeur la société Pulsatrix Studios, et ses éditeurs sont Sold Out Sales & Marketing Ltd. et The Iterative Collective.

Le jeu n’est pas à laisser à la portée de toutes les âmes, et pour cause, celui-ci commence très fort. D’emblée, on incarne un personnage enfermé dans une espèce de salle de torture qui va se voir maltraité très rapidement. Ce premier passage, faisant office de tutoriel, donne le ton sur la suite du jeu. Bien que j’ai trouvé ce prologue intéressant, me rappelant fortement un certain Outlast, j’ai trouvé que le jeu perd dans l’angoisse du premier abord ensuite. Bien que celui-ci soit travaillé pour que l’on affronte certains screamers, il manque à mon goût un petit quelque chose pour vraiment me marquer. Attention cela dit, j’ai beaucoup aimé y jouer, mais je vous en dis plus très rapidement.

Dès lors que ce premier prologue est terminé, vous apprendrez que le personnage en question que vous incarnez n’est autre qu’un joueur qui établi des tests sur des programmes en VR. Celui-ci vit dans son appartement avec son chat, et reçoit régulièrement des colis, lui permettant de découvrir de nouveaux horizons. Ce dernier reçoit un colis contenant une nouvelle intelligence artificielle du nom de A.I.L.A, et le jeu commence donc réellement une fois que vous l’aurez totalement installé sur votre setup informatique…

Quand l’IA prend le dessus

A.I.L.A arrive à se démarquer de la concurrence en terme de jeu d’horreur par sa réflexion autour de l’intelligence artificielle, et j’ai beaucoup apprécié ce choix. Dans ce jeu, le joueur va être envoyé, à travers son casque de réalité virtuelle, dans différents univers. Scénario dans les bois avec des hommes-arbres, voyage dans le temps à travers une époque médiévale, lieux lugubres façon Hostel… Et je ne vous dévoile pas tout, mais à chaque retour à la réalité, le personnage verra sa perception alternée, l’IA du jeu tentant de le manipuler pour en faire sa proie.

Franchement, cela a été vraiment bien amené, au point qu’une fois la première simulation déroulée, je n’ai plus eu envie de lâcher le jeu jusqu’à le terminer. Ceci étant, certaines phases de recherches sont parfois brouillons, comme lorsque vous êtes dans l’appartement. On ne sait parfois pas où aller pour trouver l’item demandé, et cela a eu tendance à me frustrer à de nombreuses reprises. Le jeu se déroulant souvent dans des zones très sombres, on passe parfois à côté d’une évidence sans même s’en rendre compte.

Dans sa mécanique, le jeu est plutôt fluide en soi. La réponse des mouvements se veut optimale, et bien que cela soit parfois surprenant de voir qu’après une action, le personnage continue de courir si on avait déjà donné l’ordre préalablement, je dois dire que la prise en main était vraiment bonne et appréciable. Petit hic toutefois sur la lecture des documents, le mouvement est très lent, et aucun moyen ne permet de l’accélérer. Donc, s’il s’agit d’un gros document à lire, bon courage pour retourner en haut de page et retrouver l’information qui vous intéresse. De la même manière, prendre la main sur l’ordinateur dans le jeu est assez catastrophique, mais passons.

Une ambiance unique

Malgré ces quelques défauts notables, le jeu n’en reste pas moins vraiment beau dans sa qualité graphique. J’ai vraiment été transporté comme je le souhaitais, et c’est tout à l’honneur de l’équipe de développement derrière le jeu. De la même manière, le choix des ambiances sonores est on ne peut plus flippante, même si cela ne m’a pas affecté, mais pour toute personne qui cherche des frissons, ce jeu est pour vous.

Au programme, des cris dans la nuit, des craquements d’arbre et bruits étranges dans la forêt, des jumpscare après avoir eu des difficultés à trouver le code d’une porte ou au détour d’un couloir sans que l’on ne s’y attende… Bref, c’était vraiment très agréable, très intéressant, et je suis sur que l’équipe qui a développé ce jeu a pris beaucoup de plaisir à penser à ces différentes options pour mettre à mal les nerfs des joueurs.

Un jeu avec des bases solides, adressé à un public qui recherche une expérience nouvelle dans l’horreur ou qui cherche se faire peur avec un scénario plutôt original, A.I.L.A fait parti de ces belles découvertes de fin d’année, et j’ai été vraiment heureux de pouvoir en parler. Je pense le refaire d’ailleurs pour aller chercher le platine dessus, l’effet papillon du jeu permettant d’avoir des possibilités annexes selon vos choix.

J’ai aiméJe n’ai pas aimé
Un concept unique et original, avec un scénario prenant et faisant réfléchir.Quelques lenteurs à la lecture.
Une qualité graphique vraiment exemplaire.Pas de possibilité de sauter les scènes, parfois longues.
Un bon jeu d’horreur qui se démarque.
Une ambiance sonore de dingue.
Durée de vie acceptable, avec effet papillon.

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