Test : EVERDARK: Undead Apocalypse

Tester des jeux indépendants, c’est vraiment quelque chose que j’aime par dessus tout. Aussi, lorsque j’ai reçu un mail pour tester le jeu EVERDARK: Undead Apocalypse, je n’ai pas hésité un seul instant! Retour sur l’un des tests qui m’a le plus surpris de ces derniers semaines…

Vampires? Vous avez dit vampires?

EVERDARK: Undead Apocalypse est un survival-horror à la première personne développé par ESDIP GAMES et Everdark Labs, et édité par DOJO SYSTEM. Le jeu est sorti le 23 Octobre 2025 sur Microsoft Windows via Steam, sur Xbox Series et PlayStation 5.

Voici un résumé du jeu que l’on peut retrouver sur le site officiel de PlayStation : Inspiré par les films d’horreur et les séries B des années 80, Everdark nous emmène dans une ville infestée de vampires. Armés de pieux, d’ail, de croix, d’eau bénite et d’un arsenal d’armes à feu et de mêlée, nous combattrons dans ce shooter qui mélange le survival horror classique à une atmosphère oppressante.

Personnellement, c’est ce côté rétro/old school qui m’a attiré au premier coup d’oeil vers ce jeu. Le fait de retrouver un univers que j’adore, à savoir les années 80 avec leur lot de bons navets, était comme une évidence de ce fait pour tester ce jeu. Les vampires n’ont rien de bien vampire à mon goût, et si vous pensiez que ceux de Redfall étaient mauvais, c’est que vous n’avez pas encore mis la main sur ce jeu. Ici, les vampires ne mordent pas, ils vous tabassent avec leurs griffes, et autant dire qu’ils font très mal. De plus, vous vous retrouverez facilement piégés s’ils sont deux ou trois autour de vous, et vous devrez recommencer un certain nombre de fois des stages pour pouvoir les terminer. Croyez-moi quand je vous dis que ce jeu risque de bien vous faire rager.

Comme l’impression qu’il manque quelque chose

Lors de la prise en main du jeu, il faut bien admettre que l’on se rend rapidement compte que ce n’est pas une grosse licence. Bien que j’ai apprécié l’expérience, même si elle m’a rendu fou par moment, quelques petits points sont à souligner.

Dans un premier temps, si vous ne faites pas vos réglages correctement, le jeu va s’avérer très sombre, et vous vous ferez surprendre par vos ennemis à de nombreuses reprises, donc attention avant de vous lancer en jeu. Remarquons également que la sensibilité lorsque vous visez n’est pas forcément idéale, et parfois vous tirez à côté de votre ennemi en bougeant légèrement… Alors qu’il est littéralement face à vous. Je reviendrais aussi sur le sujet de la « frame parfaite », car vous vous ferez toucher régulièrement par vos ennemis si vous n’exécutez pas votre action au moment adéquate. Cela se joue parfois au millième de seconde, sans rire, et ça peut s’avérer très déconcertant quand il nous reste un minima de vie et que l’on est arrivé à la fin de la zone en question.

Là où j’ai toutefois beaucoup rigolé, c’est dans le bestiaire des soit disant vampires que l’on doit affronter. Les premiers que l’on croise, ça va. Ils sont blancs, assez secs, des dents en avant et le regard vitreux. Mais dès que l’on avance dans le jeu et que l’on affronte des ennemis plus puissants, ils ne ressemblent plus forcément à grand chose. J’ai en mémoire un « vampire » que l’on affronte pour la première fois dans une station menant aux égouts, et qui ressemble à une boule innommable.

Par contre là où mon plaisir a été réellement satisfait, c’est que le jeu propose un choix d’arme assez conséquent. Vous allez rapidement affronter vos premiers vampires, sans pouvoir les tuer, et un personnage du jeu vous mettra à disposition un pieux, qui vous servira à l’exécution des vampires en question. Vous trouverez également un fusil à pompe, des battes de baseball, un crucifix.. Autant d’armes permettant de se débarrasser de vos adversaires que de vous frayer un chemin parmi ce chaos.

Conclusion

Malgré quelques points noirs au tableau, l’arrivée de EVERDARK : Undead Apocalypse laisse présumer que les studios indépendants n’en ont pas fini de nous surprendre. Autant le jeu a quelques rectifications a apporter pour devenir meilleur, autant la porte reste ouverte pour laisser entrevoir un bel avenir sur ce type de licence. Avec quelques patchs et un peu de travail supplémentaire, ce type de jeu pourrait vraiment fonctionner aux yeux du public adéquate.

Ma Note : 13/20

J’ai aimé	Je n’ai pas aimé
Un survival-horror original, à l’aspect très rétro…	… Peut-être parfois trop rétro justement niveau graphismes.
Une difficulté extrême, ne laissant pas place à l’erreur…	… Ce qui pourrait frustrer certains joueurs, on regrette le manque de choix de difficultés.
Un côté film de série B très appréciable dans les échanges et dans l’histoire.	Une bande son trop répétitive.
Le bestiaire vraiment louche mais tellement drôle de ce fait.	Se prendre un coup empêche parfois de pouvoir tirer.
Une panoplie d’armes assez conséquente.	Des décors parfois trop sombres.