Test : Ninja Gaiden Ragebound

Comme nous avons pu en parler dernièrement avec la sortie de Shinobi, les jeux vidéos à l’ancienne et de licences populaires ne sont pas en manque depuis quelques années. Voici donc que Ninja Gaiden reçoit à son tour une version 2D qui n’est pas sans nous rappeler que ce jeu est d’une complexité affolante…

La voie du sabre

Ninja Gaiden Ragebound est un jeu de type action / Plate forme développé par The Game Kitchen , société très connue pour le développement de son célèbre Blasphemous, et édité par Silver Lining. Le jeu est disponible depuis le 31 Juillet 2025 sur les consoles que sont la PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox Series, Nintendo Switch et PC.

Pour ce jeu, on est très clairement sur un scénario qui n’est pas la priorité et qui passe très clairement en arrière plan. Pour vous la faire courte, on prend les commandes d’un certain Kenji Mozu, disciple de Ryu Hayabusa. Alors que Kenji tombe lors d’un affrontement contre un démon lors de la défense du village Hayabusa, ce dernier devra subir une fusion forcée pour pouvoir survivre. Simple, mais ça fera l’affaire!

Ici, le but est vraiment de profiter au maximum de la simulation qui est proposée. Le but du jeu est simple : affronter toutes sortes d’ennemis sorties des tréfonds des enfers, et faire face à des adversaires toujours plus redoutables. Tenez compte de votre environnement également qui pourra lui aussi s’avérer être un ennemi.

L’effet recherché dans ce nouveau Ninja Gaiden est de toucher la corde sensible des joueurs plutôt old-school. Ici, pas question de combats en 3D comme nous avions pu en avoir l’habitude depuis que la licence existe. L’intérêt du jeu est plutôt de se déplacer de façon verticale sous format 2D, comme pouvaient l’être les jeux sur Super Nintendo ou encore MegaDrive. D’ailleurs, les graphismes sont très sensibles aux consoles de 16 Bits qui ont marquées leurs générations à l’époque. D’un point de vue esthétique, j’ai beaucoup aimé cet aspect.

Pour ce qui en est des diverses interventions, le jeu nous fait pas mal de clin d’oeil à ce que nous connaissons déjà. Ryu apparaît comme un personnage mis au second plan, on affronte des hordes de démons en tout genre, il n’y a pas vraiment de surprise et je trouve cela dommage! Le fait de venir titiller les années 80/90 aurait été en mon sens un bon moyen de trouver un petit renouveau dans la scénarisation de ce jeu. Ceci étant, je n’ai rien à envier aux scènes de transitions aux effets manga, que j’ai beaucoup apprécié!

La punition est lourde

Si vous connaissez déjà la licence Ninja Gaiden, vous ne serez pas étonné de lire que ce type de jeu n’est pas sans reste, puisqu’il a frustré et corrigé bien des générations à sa manière. Le fait de passer à la 2D sur ce jeu ne gâche en rien ce « plaisir » si je peux dire, et cela arrive plus rapidement que vous ne le penserez. Rien que l’affrontement avec Ryu qui conclue votre entrainement/phase de tutoriel pourrait faire rager certains et certaines d’entre vous, j’en suis persuadé.

Très clairement, si vous ne recherchez pas la perfection et la quête de devenir le ninja parfait, passez très clairement votre tour sur ce jeu. Bien que l’on se retrouve sous effet de jeu « couloir » par son aménagement en 2D, la difficulté, comme j’en parlais précédemment, sera très vite au rendez-vous et ne vous fera aucun cadeau.

J’ai beaucoup aimé en tout cas le système de combat qui se divise en deux phases bien distinctes. Le fait de contrôler les pouvoirs de Kumori permettront beaucoup d’attaques plutôt axées à distance, alors que si l’on prend la main sur le style de combat de Kenji, les attaques au corps-à-corps seront les plus privilégiées. Comme pour donner du sens à la 2D mise en avant dans ce jeu, un système d’hypercharge permettra aux joueurs de faire grimper les statistiques de son personnage l’espace d’un instant, et de percer des défenses adverses sans mal.

Vu que l’on parle de l’hypercharge , l’objectif sera de la maîtriser à la perfection, surtout lorsque vous aurez à affronter les boss du jeu. Comme chaque jeu de cette veine, vous imaginez bien que connaître les patterns des boss se montrera hyper important, sans quoi, adieu vos points de vie et à vous la « joie » de recommencer jusqu’à la réussite, ce qui peut parfois prendre des heures si vous n’êtes pas assez concentré ou que vous ne maîtrisez pas votre sujet sur le bout des doigts.

Ninja Gaiden Ragebound s’annonce comme un jeu extrêmement exigeant dans sa prise en main si vous souhaitez aller au bout du sujet et finir le jeu comme il se doit. Comme précisé tout au long du test, si vous n’avez pas la patience pour un jeu demandant autant de patience, partez sur quelque chose de moins complexe. Pour revenir à ce que je disais aussi en amont, ce jeu s’avère être un véritable clin d’oeil aux consoles old school, et je ne peux que féliciter cette prestation.

J’ai aiméJe n’ai pas aimé
Un bel hommage aux consoles 16 Bits.Difficulté pas à la portée de tous.
Respect de la licence.Scénario laissé de côté.
Belle execution dans la prise en main.Transition tutoriel/jeu trop rapide.
Une exigence poussée pour arriver au bout.
Le travail co-réalisé avec DOTEMU (société française).

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