Test : Spirit Of The North 2

N’ayant pas joué au premier jeu de la licence, je découvre grâce à ce deuxième opus ce que vaut le nom de Spirit Of The North. Qu’est-ce que je peux retirer aujourd’hui de cette première expérience? L’aventure vaut-elle la peine d’être vécue..?

Un jeu contemplatif

Spirit Of The North 2 est un jeu d’aventure et de plate-forme sorti le 8 Mai 2025. Le jeu est développé par Infuse Studio et édité par Silver Lining Interactive. Le jeu a été publié sur PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series, GeForce Now et sur PC.

Prenez en main votre renard pour une nouvelle aventure qui vous mettra rapidement dans le bain de ce qui s’annonce être une épopée fantastique. Alors que votre renard, vite accompagné d’un corbeau qui sera son partenaire durant le jeu, se fait attaquer sur l’île des renards, le jeu commencera réellement après cette séquence.

D’un point de vue visuel, je n’ai absolument pas grand chose à dire sur la direction artistique. Le jeu est propre et soigné sur ses décors, les différents passages où l’on tombe sur des tablettes runiques représentants les ancêtres d’un peuple disparu sont vraiment jolis, et on peut faire des captures d’écran à tour de bras tellement c’est agréable. Ce qui m’a toutefois dérangé, c’est que, bien que ce point soit très respecté, il arrive trop souvent que le renard soit travaillé à la façon d’un character sorti d’un jeu de PlayStation 3 au mieux, et qu’il existe de très nombreux bugs de collision durant des cinématiques, ce qui gâche le travail que je mettais en avant précédemment.

Je dois dire, pour revenir aux décors, que les contrées nordiques dans lesquelles se passe l’action du jeu sont très bien représentées. De belles étendues rocheuses et montagnardes, beaucoup de jeu d’ombre et de lumière, on joue beaucoup aussi sur une luminosité apparente via le feu par exemple, et c’est assez rafraichissant de se confronter à ce type de réalisation.

Intéressant, parfois trop

Le jeu puise sa force dans la simplicité de sa prise en main. Un petit tutoriel nous apprend très vite à nous baisser, à courir et sauter, puis le jeu démarre enfin. Rien de bien méchant, et l’arbre de compétences permet de débloquer de nouvelles améliorations qui se distingueront sur votre renard et votre corbeau par le biais de tatouages.

Le jeu est très clairement un open word vraiment riche et d’une grandeur impressionnante par la taille de sa carte, et du fait que les déplacements sont plutôt lents comme on joue un animal. Ceci étant, je trouve cela judicieux car nous avons la possibilité de ne rien louper en allant trop vite.

Voyager permet d’en apprendre plus sur une civilisation qui s’est faite décimée. Récolter des parchemins vous permettra de comprendre l’histoire des Terres sur lesquelles vous vous trouvez. De la même façon, vous vous retrouverez régulièrement à contempler des fresques murales. Ok, on a des détails de ce qui a pu y avoir lieu avant notre arrivée dans cette contrée, mais le fait d’être sur un jeu totalement muet et dépourvu de parole est à mon sens un frein qui m’a un peu dérangé sur certains aspects historiques.

Tout comme j’ai pu le dire avec le manque de paroles, la bande son est vite répétitive, ce qui est dommage car je la trouve vraiment bonne et en parfaite adéquation avec le jeu, mais les notes résonnent de manière trop rapide.

J’ai été vraiment absorbé par ce jeu via son système d’exploration. On peut ne rien trouver pendant quelques minutes, puis d’un coup, tomber sur une grotte menant à des galeries souterraines contenant du loot incroyable. Malgré cet aspect plus que positif, il m’est arrivé d’être en souffrance dans certains donjons. La caméra se révèle parfois très capricieuse, ce qui m’a fait tomber dans le vide plus d’une fois, et le système de saut assisté n’est pas toujours optimisé correctement, ce qui aurait été un réel avantage si c’était le cas.

Bien que je relève certains points négatifs, le jeu ne nous trahi pas sur sa durée de vie. En effet, en ayant vraiment pris mon temps pour découvrir les différentes régions de la carte, il m’a fallu pas moins de vingt heures pour arriver à terme de cette aventure qui se veut satisfaisante une fois terminée.

Spirit Of The North 2 est une découverte intéressante lorsque l’on veut jouer à un jeu sans se prendre la tête, et avec une difficulté très douce. Je lancerais quand même une bouteille à la mer pour m’exprimer sur le fait qu’affronter certains adversaires n’est pas toujours si simple. Le jeu, même si bien différent que ce que je vais citer, m’a énormément rappeler l’époque où je passais du temps sur ICO , la belle histoire de la PlayStation 2 selon moi. Vous pouvez vous y aventurer, surtout si vous avez déjà fait le premier et que vous l’avez aimé. Si comme moi vous découvrez la licence, je pense que c’est un titre que vous apprécierez mais sur lequel vous ne reviendrez pas forcément une fois terminé.

J’ai aiméJe n’ai pas aimé
Une histoire à la portée de tousUn manque de paroles et une OST répétitive
Un open World assez vasteDes difficultés avec la caméra et dans des déplacements
Une difficulté simplisteUn manque d’explications sur l’histoire
Une beauté graphique au niveau des décorsLe renard et le corbeau manquant de dynamisme
Une durée de vie agréable

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