Le voici enfin. Après une certaine attente non-dissimulée, l’aventure Assassin’s Creed Shadows nous ouvre enfin ses portes pour rejoindre de nouveau la société Abstergo et reconstituer le passé des assassins. Prêtes et prêts à entrer au Japon de Oda Nobunaga..?
À la découverte du XVIe Siècle
Assassin’s Creed Shadows est le dernier titre de la saga sorti le 20 Mars 2025. Mêlant jeu d’action-aventure et jeu de rôle, ce dernier a été édité et développé par Ubisoft pour les consoles suivantes : PlayStation 5, Xbox Series, GeForce Now, Amazon Luna et pour PC.
Bienvenue en plein XVIe Siècle au Japon. Alors que le pays s’apprête à entrer dans une nouvelle ère, Naoe, assassin shinobi, et Yasuke, un samouraï d’origine africaine, découvrirons que leur destin est lié en cette époque très tendue qu’est celle de la fin de l’ère Sengoku.
Dans ce contexte géopolitique très particulier, vous aurez le choix de prendre la main sur un personnage à la fois reprenant les codes des assassins tel que nous les connaissons, avec une demande très poussée de l’infiltration, de la discrétion, pour réaliser les assassinats les plus sourds possibles, ou alors prendre le contrôle d’une brute épaisse, qui démolira tout sur son passage sans exception, avec une force de frappe hors du commun. Le fait de pouvoir alterner entre ces deux personnages comme bon vous semble à tout instant de votre partie est un réel avantage que j’ai beaucoup apprécié. Mon choix s’est tourné naturellement vers Naoe, étant un véritable amateur de l’infiltration. Lorsque vous gagnez des points de compétences, les deux personnages les récupèrent, ce qui n’en désavantage pas l’un par rapport à l’autre, et c’est vraiment chouette car vous n’aurez pas le choix de devoir jouer parfois les deux protagonistes dans une mission.

D’une beauté sans précédent
J’attendais beaucoup de ce Assassin’s Creed d’un point de vue graphique,et je dois dire que la surprise a réellement été de taille d’un point de vue prouesse technique. Tout d’abord, les personnages sont d’une finition exemplaire. Les protagonistes/antagonistes ont des traits tellement fin que mon épouse m’a posé la question de savoir quel film j’étais en train de regarder, ce qui en dit long. Les PNJ également sont travaillés correctement, puisqu’ils sont assez réactifs en soi, et n’ont pas le regard dans le vide à se demander quel est le sens de la vie.
Ajoutez à cela un sens du détail plutôt distingué, notamment sur les vêtements que portent les personnages. L’époque est respectée, les armures sont divines, les armes mémorables, et les décors… Je ne peux que tirer mon chapeau, sur le fait en plus d’avoir intégré un système de saison qui rend le Japon féodal encore plus somptueux.
De toute façon, sachez bien que vous prendrez des claques graphiques à chaque coin de rue. Chaque nouvelle région vous réserve son lot de surprises, entre temples et châteaux tous plus beaux les uns que les autres, des forêts de bambous aux cerisiers en fleurs, aux champs de fleurs et aux montagnes prodigieuses. Vous l’aurez compris, il n’y aura pas un moment où le jeu ne sera pas contemplatif.

Et le gameplay dans tout ça?
Comme j’ai pu le dire dans mon introduction, le gameplay se jouera aussi bien en infiltration qu’à l’inverse, de façon destructrice. Chaque personnage disposera de son propre arbre de compétence, permettant d’augmenter ses capacités, et de lui améliorer son maniement de l’arme qui sera celle dont vous aurez la prédilection, d’acquérir des capacités spéciales entre autres.
Au-delà des personnages jouables, vous aurez un repère qu’il vous faudra améliorer au fil de l’aventure. Celui-ci vous permettra d’avoir votre havre de paix entre deux combats/deux quêtes, mais également de pouvoir améliorer votre stuff, d’adopter des animaux, de planter des érables, bref de jouer aux constructeurs et de faire votre propre chez vous. Mais attention cela dit, construire votre petit nid douillet vous demandera des ressources bien évidemment, que vous allez devoir collecter en allant piller des villages que des brigands auront mis à feu et à sang, ou parfois même en prenant d’assaut un château qui regorge de bien des précieuses ressources.
Pour mener à bien certaines missions, il vous faudra aussi compter sur vos fidèles compagnons que sont vos éclaireurs. Ceux-ci seront des frères d’armes vraiment précieux, car vous aurez parfois à trouver des cibles sur votre carte avec des indices que l’on vous remettra. En envoyant vos éclaireurs dénicher vos ennemis, il vous sera beaucoup plus simple de les repérer. J’ai trouvé ce concept de créer son propre réseau vraiment pratique et surtout très utile.
Ce que j’invite à faire chaque joueur qui se lancerait sur le jeu serait également de faire un maximum de choses à pied et/ou à cheval. Les décors sont tellement somptueux qu’il serait dommage de ne pas en profiter, et vu la taille de la carte, autant dire que vous avez de belles heures à tirer pour vous laisser subjuguer par un paysage en évolution constante.

Conclusion
Ubisoft a vraiment de quoi se féliciter sur ce Assassin’s Creed Shadows qui, comme je le vois passer depuis maintenant quelques semaines, arrive à rassembler tout le monde sur une vision unique : le jeu est bon, et on nous a donné exactement ce que l’on attendait. On ne tourne pas autour du pot, on recolle avec ce qui fait de la licence sa renommée, bref, pas de mauvaises surprises, on tient un titre d’une licence qui n’en termine plus de nous étonner à travers les âges.
Ma Note : 19/20
| J’ai aimé | Je n’ai pas aimé |
| L’ambiance Japon Féodal de l’époque Oda Nobunaga | Quelques légers bugs de collision, buguant le personnage dans le décor |
| Une qualité de décor vraiment époustouflante | |
| Une durée de vie très intéressante | |
| La jouabilité et le style de combat de Yasuke et Naoe | |
| Une carte relativement vaste avec un climat changeant |

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