L’arrivée du nouveau Call Of Duty a été attendue très longuement par les joueurs du monde entier, et pour cause, c’est sur un tout nouveau Black Ops que nous retrouvons nos bras armés. Entre guerre jamais vraiment abordée dans un jeu ou encore complot de masse, que faut-il réellement retenir de ce nouvel opus d’une saga devenue légendaire..?
La révolution est en marche
Call Of Duty Blacks Ops 6 est un jeu de type FPS à la première personne sorti le 25 Octobre 2024. Le jeu est à la vente sur PlayStation 5, Xbox Series, PlayStation 4, Xbox One et sur PC. Le développement du jeu est réalisé par les sociétés Treyarch, Infinity Ward et Raven Software, pour ne citer que celles-ci, et l’édition est prise en charge par Activision Blizzard.
Vous commencez à me connaître maintenant, et c’est donc sans surprise que je vais vous annoncer que j’ai commencé par faire la campagne solo avant toute chose. Alors que l’on a pris l’habitude de s’aventurer en guerre moderne ou sur les pavés de la Seconde Guerre Mondiale, Black Ops 6 nous renvoie durant les années 90, en pleine guerre d’Irak. Si l’on doit le recentrer dans un contexte historique de la licence, on se retrouve après Black Ops 2 et à la suite de Cold War.
Nous allons incarner différents personnage dans le mode solo, mais l’histoire tournera beaucoup autour de Case, un mystérieux personnage qui aurait été le premier à être en contact avec « Le Berceau« , une substance aux propriétés pour le moins ravageur pour son usager, lui infligeant, pour ne citer que ça, des hallucinations morbides.
Maintenant que le contexte est posé, place à la prise en main du jeu. Il m’aura fallu pas moins de 8 heures pour venir à bout de cette campagne qui propose, comme toujours, quatre modes de difficultés. Autant vous le dire, je ne me suis pas cassé la tête, mais j’ai voulu ajouter un peu de piment, je suis donc parti en Seconde Classe. Certains aspects du jeux sont très excitants, comme la possibilité d’avoir accès sur certaines missions à un grappin, de devoir défendre sa position face à un siège ennemi, ou encore de tenter une infiltration dans un casino. Très concrètement, on se prend facilement au jeu et certains cas de figures donneraient même des airs de James Bond à la mission qui nous est confiée.
L’une des missions que j’ai le plus aimé faire, et j’ai été au regret de voir qu’il n’y en avait qu’une de la sorte sur tout le jeu, c’est bien la mission dans le désert. En effet, à travers un monde ouvert assez spacieux, il nous est donc possible de faire quelques quêtes avec des sous-missions associées, et j’ai trouvé ce contexte vachement preneur. Espérons que cette porte ouvrira le champ des possibilités aux futurs jeux de la licence !

Jouer en multi est juste incroyable
Bien évidemment, s’arrêter sur Call Of Duty sans passer par la case multijoueur n’aurait pas le même effet, et cela va sans dire. Alors, sachant que je ne suis pas un grand amateur de ce genre, j’ai quand même décidé de me lancer dessus, et à ma grande surprise, j’ai adoré. Et au moment où je vous écris ces lignes, j’y suis chaque soir.
Le mode multijoueur de ce nouvel opus est unique en son genre. Non seulement par ses cartes d’une propreté exemplaire (merci pour Nuketown <3), mais également par ses modes de jeux toujours aussi fascinant. Entre points stratégiques, matchmaking, protection du VIP ou encore mêlée générale, je ne vous fait par ici que de quelques modes parmi les divers possibilités existantes. Et là où j’ai pris vraiment du plaisir cette fois-ci, c’est que malgré le fait que l’on arrive un peu après tout le monde, le niveau reste encore correcte une fois en jeu. Je sais que cela varie d’une partie à une autre, mais une toute nouvelle façon de jouer, qui se nomme l’omnimouvement, donne une tournure tout à fait agréable à chaque partie.
Vous allez me dire, de quoi il parle celui-là? Et bien tout simplement, d’avoir la possibilité de pouvoir vous couvrir rapidement en cas de difficulté, tout en gardant un angle de tir à 360 degrés pour un résultat détonnant. Sprintez, glissez, sautez, et surtout, amusez-vous à exploiter toutes les capacités de cette nouvelle mécanique ingame qui révolutionne totalement le jeu. Bon par contre, je dois dire que cela amène des situations très drôles, puisque vous verrez débouler des équipes à trois/quatre de cette façon et sauter en même temps sur votre mine, de quoi offrir un beau petit spectacle façon Yamakasi.
Tout aussi plaisant, et pour cela, je remercie encore les équipes derrières la conception du jeu, mais j’adore avoir des missions journalières. Cela permet au joueur de s’impliquer au maximum dans le jeu, puisque la variété d’arme permettant de réaliser les missions est assez riche, et cela permet non seulement de se dépasser, mais aussi de savoir avec quel type d’armement nous sommes les meilleurs. C’est vraiment appréciable, et j’attends chaque jour les nouvelles missions je dois dire.

Conclusion
Ce Call Of Duty Black Ops 6 a clairement les reins solides. Là où je trouvais que les trois derniers jeux étaient bons mais manquaient d’un petit plus pour les propulser au sommet, le retour de la saga Black Ops vient mettre tout le monde d’accord et évince bien des frustrations chez bon nombre de joueur. Armes connues mais nouveautés également au rendez-vous, choix de contexte géopolitique bien amené pour faire suite à Cold War, les éléments sont vraiment réunis pour faire de ce jeu un des top de sa génération. Bravo pour ce joli tour de bras, qui va faire connaître de nombreuses heures de gloire à toute son équipe de développement.
Ma Note : 18/20
| J’ai aimé | Je n’ai pas aimé |
| Une campagne vraiment captivante… | …bien qu’elle parte un peu en vrille parfois |
| Le choix des maps et des armes en multijoueur | Quelques bugs sur le mode Zombie |
| L’arrivée en jeu de l’omnimouvement | |
| La pointe de la perfection graphique | |
| Assister à une soirée en présence de Bill Clinton |

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