Test : Nikoderiko – The Magical World

Les jeux de plateforme et d’aventure , c’est toute une partie de mon enfance qui refait surface comme par magie. Aussi, les premiers clichés de Nikoderiko que j’avais pu capter avant sa sortie m’ont vraiment émus et rappelés une farandole de souvenirs. Je vais vous expliquer pourquoi dès à présent …

La descendance de Donkey Kong Country

Nikoderiko : The Magical World est un jeu d’aventure et de plate-forme sorti le 15 Octobre 2024 sur Nintendo Switch, PlayStation 5 et Xbox Series S|X.

J’ai été rapidement conquis par le sens que prend le jeu, et à juste titre! Là où beaucoup de monde s’attend à jouer à un énième jeu d’aventure et de plate-forme, j’y retrouve ici un véritable poème destiné aux plus anciens, qui ont adoré passer du temps sur des jeux tels que Donkey Kong Country ou encore Crash Bandicoot.

Vous allez me dire, donne nous des preuves de ce que tu avances? Et bien je vais vous en parler tout de suite ! Lorsque l’on prend la main sur le jeu, il y a déjà la possibilité de pouvoir jouer seul et en binôme. Ok, jusque là, beaucoup de jeux proposent cette possibilité. Le choix du personnage se fait facilement, classique. Mais là où je maintiens que Donkey Kong Country a de l’influence, c’est sur la lecture des niveaux.

Il vous faudra récolter un total de quatre lettres dorées pour réunir le nom de Niko , ça vous rappelle quelque chose? Ajoutez à cela la possibilité de pouvoir chevaucher des animaux pour avancer dans les niveaux, vous y êtes? Il est possible de pouvoir accéder à des zones secrètes par des tonneaux… Toujours pas? Et enfin, on retrouve des zones avec… des trains de la mine comme on les appelait dans les années 90. Si tout ces éléments ne sont pas un magnifique clin d’oeil au top jeu de l’époque qu’était notre gorille sur Super Nintendo, je ne sais pas ce qu’il vous faut de plus pour vous convaincre !

Crash Bandicoot est dans les parages

On ne va pas s’arrêter en si bon chemin. Pour continuer dans la lignée de ce que je vous ai présenté comme argument sur les jeux rétros, on va se focaliser sur un point qu’est celui de la carte. Quelques détails varient, mais sinon, on est vraiment dans la même configuration que DK ou encore de Crash Bandicoot.

Oui, vous avez bien lu, les influences des créateurs sont très nettement inspirés de notre petit fou qu’est Crash, et dans la jouabilité, on se rend bien compte que les niveaux passent de la 2D et demi que proposait la licence des gorilles, pour parfois partir sur de la 3D linéaire, et c’est vachement bien travaillé.

De plus, les boss de chaque fin de zone sont assez représentatif de ce qui se faisait à l’époque sur PlayStation 1, avec parfois différents phases de combats pour blesser le boss à un moment précis, généralement avec une barre de vie assez faible, et le combat se déroulant à certains moments en plusieurs phases.

Tout ces éléments mis bout à bout font vraiment de ce jeu, à mes yeux, une très grosse référence qui devrait être apprécié à juste titre par chacun et chacune comme il se doit.

Même si les influences sont multiples sur ce jeu, bien évidemment, il serait temps de savoir si ce dernier en a dans le ventre, et autant dire que la semelle est très souple puisque c’est un très gros tour de force sur la jouabilité.

La prise en main est agréable, la manette réagit bien aux différentes phases de jeu et de « combat » si on peut les appeler ainsi, aucun bug de collision n’a été retenu de mon côté, la bande son est vraiment appréciable et originale, et s’adapte à l’environnement dans lequel nous évoluons.

Là où l’originalité trouve aussi tout son sens, c’est dans le fait que pas mal de bonus sont à débloquer tout au long des niveaux (Grosses pièces, mot « NIKO », Diamants, parchemins…), et que ceux-ci peuvent être utilisés pour acheter du loot, qui se collectionne, et qui permettra aux chasseurs de trophées d’obtenir une chouette récompense au final. Bien évidemment, cette méthode à pour but de faire revenir le joueur sur des niveaux déjà finaliser, mais de mon côté, je ne vais pas m’en plaindre : j’adore ça.

Nikoderiko : The Magical World répond à beaucoup de critères que j’attendais d’un tel jeu. De l’adresse, de la dextérité, une bonne dose d’aventure mêlée à de la plate-forme, avec en bonus, une bonne grosse dose de rétro qui vient heurter les plus anciens d’entre nous de plein fouet. Aussi prenant qu’attachant, le jeu sera combler les plus jeunes comme les briscards. Vous pouvez vous y lancer à corps perdu, c’est une valeur plus que sure!

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