Lecture : La lame du samurai Tome 1 & 2

Comment peut-on être à la retraite lorsque l’on a été un jour le samurai le plus craint et le plus respecté de tous ? À travers une histoire très originale sortie de la tête d’un certain Taku Noguchi , voici mon retour sur les deux premiers volets de La lame du samurai…

Un combattant héroïque

Alors qu’il mène des jours heureux avec sa famille, Gendayu Iwakura, un ancien samurai passionné de combats de coqs, se voit sollicité par son clan pour reprendre du service. Un conflit d’intérêt fragilisant la structure de son clan, le seigneur de Gendayu fera tout ce qui est en son pouvoir pour récupérer la fine lame de son bretteur.

En soi, le fond m’a plu dès les premières pages. Cela étant dit, et malgré un refus de la part de l’ancien samurai retraité à la demande qui lui est émise, un retournement de veste s’effectue très (trop) rapidement à mon goût.

Malgré cette très légère déception en début d’histoire, celle-ci a vite été mise de côté, puisque j’ai vraiment été pris dans le bain. Ce que j’ai beaucoup aimé dans ces deux premiers tomes, c’est que l’on est pas là sur un manga où ça crayonne bien (même si ça crayonne très bien attention!) mais sans contenu, non. Au contraire, il y a énormément de dialogue, lire un tome prend pas mal de temps, et c’est très appréciable.

Ce que j’ai aimé dans le script de ce que j’ai pu lire aussi sur ces deux premiers tomes, c’est que l’on est réellement sur un manga où l’on joue aux chaises musicales. On se trahit , se met des coups de couteau dans le dos, on a été de vieux amis mais le chemin de la vie nous fait à présent s’affronter à mort… Oui , c’est très bien réfléchi, et ça j’apprécie grandement, ça n’est pas une histoire écrite au hasard.

Le personnage de Gendayu Iwakura est aussi très particulier, et se veut agréable à suivre. Avec une belle âme et assez pur dans le fond, ce guerrier se veut être incroyablement puissant lorsqu’il s’agit de combattre. Son atout principal, que l’on apprend au début du premier tome, s’inspire des coqs qu’il a observé et de leurs techniques de combats, pour mettre au point une technique de combat imparable au sabre.

Là où l’auteur a aussi conquis le lecteur que je suis, c’est que les combats ne sont jamais trop longs. Au grand maximum, de mémoire une dizaine de page permet de suivre un gros combat, ce qui est vraiment très bien travaillé puisque l’on est vraiment sur un manga où l’on joue aux échecs de façon permanente.

Un manga qui tient toutes ses promesses durant l’ère Edo, et que j’ai apprécié suivre sur ces deux premiers tomes. Il me tarde de découvrir la suite et de pouvoir me procurer rapidement le tome 3 pour vous en parler davantage.

Lien vers le premier tome de La lame du samurai

Lien vers le second tome de La lame du samurai

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