Test : Morbid – The Lords Of Ire

Vous le savez à force, les soul-like et moi, c’est pas forcément une grande histoire d’amour. Mais quand j’ai vu passer le nom du jeu Morbid, qui est une licence que j’avais apprécié il y a environ trois ans en arrière, j’ai voulu voir quel en était le résultat. Parlons en dès à présent…

Aux portes de l’enfer

Morbid – The Lords Of Ire est jeu d’action/RPG type Dark Souls hyper punitif et très pointilleux. Le jeu est sorti le 17 Mai 2024 sur PlayStation 5, Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One, Steam et Xbox Series.

Comme je le disais dans mon introduction, j’ai été emballé à l’idée de retrouver l’univers de Morbid, car le premier jeu nommé The Seven Acolytes m’a beaucoup emballé et j’y ai passé de belles heures. Dès lors que j’ai vu le trailer, j’ai tout de suite compris que le changement de direction était de mise, et que l’on allait passé d’un petit jeu en 2D à quelque chose de beaucoup plus travaillé, et ce n’est pas peu dire.

Bienvenue dans la 3D la plus pure, enfin la plus pure, nous y reviendrons après. Ce changement radical envoie le joueur habitué au style de jeu qu’était celui du premier Morbid à un style totalement différent. Maintenant, la gestion de combat et de déplacement à 360 degrés prendra vraiment tout son sens, et même un peu trop je dirais. Pour le peu que vous soyez placé de façon inapproprié face à votre adversaire, cela pourrait vous en coûter votre vie. Mais venons-en à la jouabilité et la touche technique de ce jeu.

Houston , we’ve got a problem

Je vais commencer avant toute chose par l’aspect visuel. Dans ce qui est proposé ici par les équipes de chez Still Running, les divers avatars, les décors ou encore les armes proposées sont très bien réalisées, je ne peux pas dire le contraire, et recevez tout mon respect par rapport à cela. Ceci étant dit, je pense que le jeu n’est pas exploité de manière abouti face à l’attendu des consoles et PC actuels. Je pense que le jeu aurait été magnifique sur PlayStation 3, mais sur nos consoles en 2024, je trouve que l’on est un peu à la ramasse.

Concernant à présent la jouabilité, le jeu se joue, ni plus ni moins. On est pas sur un gros triple A donc les exigences ne peuvent pas être surdimensionnées, mais on peut se faire des runs sans soucis. Passons à présent à la partie moins cool. Je trouve justement que cette jouabilité manque cruellement de dynamisme et ne peut pas permettre une éclate totale sur ce jeu, et je vais expliquer pourquoi.

Premièrement , le dash. J’avais envie de sourire lorsque j’ai vu mon personnage se déplacer d’un demi pixel vers l’avant quand j’ai utilisé le dash pour la première fois, mais bon. Là où mon étonnement a été profond, c’est sur le fait que le jeu ne propose pas de possibilité de … Sauter ! J’estime qu’aujourd’hui, sauter dans un jeu est un indispensable, et ça m’a un peu ruiné ma jouabilité.

En combat, j’ai trouvé ça vachement complexe de se battre correctement sans se prendre une raclée, car à quelques millimètres près, et c’est peut être moi qui suis nul à ce niveau, l’ennemi te touche et tu peux très vite te retrouver six pieds sous terre. Pour les amateurs du genre, je pense que ça ne posera aucun problème, mais pour une personne basique qui veut tenter l’expérience du soul-like, il lâchera vite ce jeu.

Autre détail important du jeu en combat, à un moment (très rapide) de l’histoire, vous aurez un pistolet dans votre arsenal. Super me direz-vous ? Oui, sauf que l’on ne peut pas viser. Mais à quel moment on sort un flingue si on ne peut pas viser ? J’ai trouvé ça vraiment dérangeant …

Un univers … Morbide

Je ne vais pas passer tout le test à critiquer non plus, j’ai quand même retenu quelques points positifs rassurez-vous. Le premier étant que, de par son titre, le jeu fait comprendre directement là où il sera emmené. Nous sommes dans un monde vraiment lugubre, très sombre, avec des têtes décapitées sur des pieux, des ennemis dont les effusions de sang et d’hémoglobine sont XXL lors des combats, surtout pendant ce que j’appelle les « fatality« .

L’univers en soi m’a vraiment beaucoup plu, et même si l’on est très loin de ce que je vais citer, je me suis projeté des années en arrière car l’un des derniers jeux de la sorte où l’univers m’avait autant fait accrocher se nomme … ShadowMan , sorti fin 90/début 2000. On alternait entre monde de lumière et monde des ténèbres, avec des effusions de sang en veux-tu en voilà, et un bestiaire très varié.

Justement, ce bestiaire que l’on retrouve dans Morbid a été un des éléments qui a fait que j’ai voulu en découvrir plus sur le jeu. Les ennemis sont plutôt bien réussis, et c’est assez rare que l’on tombe longtemps nez à nez avec le même type d’ennemis, ça se renouvelle de manière assez régulière.

J’ai aiméJe n’ai pas aimé
L’ambiance très sombreLes graphismes un peu en retard face à l’époque
Un bestiaire plutôt richeUne jouabilité à revoir
Une suite à un jeu que j’ai beaucoup appréciéTotalement en anglais sans traduction
Très peu d’informations sur l’histoire principale
Punitif à souhait

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