Test : Mullet MadJack

Qui a dit que les jeux à l’ancienne , c’était démodé? Quand j’ai vu passer l’annonce de Mullet MadJack, j’ai tout de suite su que ce jeu m’était destiné, et il fallait que j’en réalise un test , j’en avais vraiment la conviction. Voici donc mon retour sur le petit frère de Doom et Duke Nukem…

Come get’s on !

Mullet MadJack est clairement ce que l’on peut appeler un jeu à l’ancienne. FPS développé par un studio indépendant à la dynamique redoutable, le jeu est sorti le 15 mai 2024 sur les plate formes suivantes : PlayStation 5, Nintendo Switch, Steam et Xbox Series.

Très concrètement, lancer ce jeu m’a rappeler énormément de souvenirs. Le concept est simple : tu lances le jeu , tu choisis le slot sur lequel se fera ta sauvegarde, et En Avant Guingamp , te voilà aux prises avec les ennemis.

Le menu se mettant en route pour lancer la run, la possibilité de choisir sa difficulté s’offre au joueur, et fera beaucoup pensé à Doom. En effet, plus le choix de la difficulté sera élevé, plus le visage du personnage que l’on incarne sera couvert de sang. C’est pas comme si ça ne nous rappelé pas quelque chose pas vrai?

Le jeu fait le lien entre son côté rétro et l’air du temps actuel. Pourquoi j’en viens à dire cela? C’est très simple. Quand vous serez dans le jeu, vous verrez que le personnage à son smartphone avec lui, et chaque fin de niveau vous indiquera des « likes » sur le côté, ce qui est plutôt rigolo en soi.

Place maintenant au gameplay, la partie la plus nerveuse et la plus fun de ce jeu.

Kill them all

Il n’y aura pas 36 solutions dans ce jeu, et votre objectif sera clair. Pour pouvoir sauver votre amie, il faudra tuer tous les ennemis sur votre chemin pour vous frayer un point de passage au niveau suivant.

Pour y arriver, vous aurez de nombreuses options sur votre route. Au début, vous allez commencer le jeu avec un pistolet et votre coup de pied. Coup de pied qui, au passage, rappelle vachement celui qu’on pouvait donner dans Duke Nukem, mais en encore plus puissant puisque vous allez pouvoir faire littéralement décoller vos ennemis si vous prenez suffisamment d’élan.

Ajoutez à cela que le fait de charger les portes fermées pourrait faire valser les adversaires qui se trouvent derrière celles-ci, ce qui peut avoir son avantage pour éviter un combat dont vous n’êtes pas sur de sortir vivant, mais encore une fois sur ce point, c’est vous et votre chance.

Tout au long de vos traversées de niveau, il vous sera possible de récupérer des items pour faire des « finish » sur vos ennemis, ce qui donnera une animation qui se veut répétitive, puisque vous plantez généralement l’item dans le crâne de l’adversaire.

Une fois le niveau sur lequel vous êtes terminé, il vous serez possible d’avoir un power up ou de changer d’arme. Le choix est plutôt intéressant, puisque l’on peut se retrouver avec une grosse mitraillette, tout comme jouer des katanas et faire de la découpe.

Ce que je préconise, c’est d’apprendre à découvrir très rapidement le style qui vous correspond le mieux, et de partir là-dessus ensuite. Franchement, c’est vraiment le power up qui fera la différence au fer et à mesure de votre avancée, et les armes à feu ont vraiment de belles capacités, bien que je sois plutôt amateur du corps à corps personnellement.

Ce qui m’a plu également à travers ce jeu au niveau de son gameplay, c’est que temps joue contre vous. Il faudra faire attention au temps qui est imparti, car une fois le délai dépassé, c’est game over et retour à la case départ.

Tuer des ennemis redonnera du temps, c’est vrai, mais ce qui sera important de comprendre, ce sera comment faire un maximum de dégâts dans les rangs adverses pour obtenir le plus de temps possible, car les combos permettent un regain de temps vraiment important, ce qui est un vrai plus pour avancer efficacement.

Petit point sur lequel je voulais revenir et qui n’a rien à voir avec le gameplay, mais les adversaires m’ont vraiment tué de rire. Il s’agit d’espèce d’androïdes, et même si ils sont sous forme non humaine, on retrouvera toujours cette forme de crâne à la façon d’un Terminator. Pour vous donner un exemple très concret, on fait rapidement face à des pseudos araignées… Qui ont des têtes d’androïdes, je trouve ça exceptionnel !

Un défouloir comme je les aime, un vrai ! Pas un de ces jeux qui tourne autour du pot, Mullet MadJack est vraiment un clin d’œil complet à ce qui se faisait de mieux dans les années 80/90. Le rythme est bon, les graphismes astucieux car on a l’impression d’être dans un comics, ça m’a un peu rappelé Borderland pour le coup à ce niveau. Coup de chapeau total, bravo à toute l’équipe de développement de Hammer95 Studios pour le coup !

J’ai aiméJe n’ai pas aimé
Un FPS clin d’œil avec beaucoup de référencesTrop de niveaux avant la save zone
Un rythme de jeu qui ne s’arrête jamais
Une prise en main simple , rapide et efficace
Un mélange astucieux entre old school et jeu récent
Le côté bande dessinée

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