Test : Roboquest

Ces derniers temps , et mis à part l’arrivée de Call Of Duty : Modern Warfare III , je ne trouvais pas vraiment de jeu type FPS me convenant . Quelle surprise lorsque l’on m’a proposé de réaliser un test sur Roboquest , dont je vais vous parler dès à présent …

Un FPS qui en a sous le coude

Roboquest est un jeu type Fast-FPS en cel-shading développé par RyseUp Studios. Sorti uniquement sur les consoles de Xbox et sur PC , le jeu se veut vraiment nerveux à souhait et remplit d’une dynamique de combat époustouflante. Pour vous donner une idée du jeu auquel vous devrez faire face , vous incarnez un robot qui se frottera à d’autres de ses congénères , et le jeu à tendance à rappeler un peu ce qui se fait de mieux à l’heure actuelle, à savoir le type die & retry que l’on connait bien à travers les Roguelike et Roguelite.

Le jeu s’axe sur différents aspects, à savoir , à l’instar de Hadès par exemple , vous reviendrez toujours à votre campement initial lorsque vous perdrez la partie. Dans ce camp en question , vous aurez la possibilité de consulter la « bibliothèque » du jeu : bestiaire, différentes armes… Vous aurez aussi l’occasion d’améliorer vos chances de gain en débloquant des spécialités avec les points cumulés au combat , tel que la venue d’un cuisinier qui augmentera les armes de niveau , partir en run avec plus de PV , et ça ne s’arrête pas là ! Certains items que vous trouverez au long de votre aventure serviront à vous aider en jeu , tel que des patins à roulettes par exemple , qui augmenteront considérablement vos déplacements . Enfin , et ce point est très important , vous pourrez jouer différentes classes , qui se débloqueront elles également tout au long du jeu . Pour partir en bus , rendez-vous le van de déplacement et c’est parti pour faire votre run .

Ce jeu m’en rappelle un autre

Si vous avez regardé le trailer du jeu , ou si vous même vous y avez joué , on sera tous d’accord sur un point je pense : on a l’impression de se retrouver dans XIII que l’on avait découvert dans les années 2000 sur la PlayStation 2. Les graphismes sont clairement ceux d’un cartoon ou encore d’une bande dessinée , avec des « BANG » , les points de vie qui apparaissent en gros caractère lorsque l’ennemi en perd, et ça clairement , j’adore personnellement.

Je trouve aussi que , comme tout bon Roguelike/Roguelite qui se respecte , on retrouve des codes qui sont propres à ce type de jeu. Je m’explique : tu vas commencer le jeu avec une arme tout à fait standard , puis plus tu avanceras , plus tu pourras en augmenter son niveau , passer à une arme plus rare , de couleur bleu par exemple , tu obtiendras des améliorations possibles pour tes tirs , les niveaux que tu monteras te feront devenir plus puissant au fil de ta run . Ce que je trouve également intéressant , c’est le panel de choix directionnel possible. Au début , tu suivras le premier chemin qu’il te sera possible d’emprunter , mais en allant de plus en plus loin , tu pourras tomber sur des clés qui ouvriront des chemins auparavant inaccessibles, mais tu pourras aussi passer certains chemins en économisant certains items, en étant suffisamment rapide, mais attend toi à des chemins très complexe à passer , bien plus que le chemin original.

Le jeu serait trop simple si tu n’avais qu’à affronter des mobs , bien que certains stages sont parfois très complexes, car les ennemis peuvent être nombreux ou que certains sont cachés dans le décor, mais sache que tu tomberas régulièrement sur des boss. Ceux-ci ne sont pas forcément très dur à tuer, mais il te faudra faire preuve de patience car certains seront armés de nombreux points de vie, et le fait de se relacher pourra te faire perdre beaucoup de points de vie très vite.

Un atout puissant : La musique

Là où le jeu se veut novateur par rapport à son époque , c’est justement dans le fait qu’il paraisse « rétro » par rapport à ce qui sort aujourd’hui. De plus , et pour accompagner un jeu aussi puissant dans sa jouabilité , il fallait une bande son qui te donne envie, et c’est chose faite !

Les musiques qui accompagnent le jeu sont vraiment bien amenées, on est sur une espèce de dubstep puissante qui te chauffe les oreilles, te mettant dans des conditions optimales pour chacune des runs que tu vas devoir traverser. Alors que tu tires dans le tas et que tu te frayes un chemin pour rejoindre le prochain checkpoint , tu trouves une certaine force à faire face aux ennemis grâce à la musique. La dernière fois que cela m’était arrivé , c’était lors de mes parties sur Doom et Doom Eternal . Bien que les styles musicaux sont différents, puisque l’on était sur du métal pour Doom , cette sensation qui te provient de la musique est juste sensationnelle. Je pense que sans elle, ce type de jeu peut vite s’essouffler.

Conclusion

Je l’attendais , et le voici ! Roboquest est mon jeu indépendant de l’année , très clairement . Pour y être resté à l’instant où j’écris le test une bonne cinquantaine d’heures , je peux vous dire que je suis loin d’en avoir terminé avec lui et que j’y reviendrais avec beaucoup de plaisir . C’est aujourd’hui un FPS que je recommande pour tout ceux qui veulent du challenge , sortir de ce qui se fait habituellement , et surtout qui veulent un jeu solo avec une vrai durée de vie !

Ma Note : 19/20

J’ai aimé	Je n’ai pas aimé
Le style de jeu FPS/Roguelike	Des boss trop simples comparés à certains stages
La bande son dynamique
Le challenge que propose le jeu
La combinaison possible des armes et atouts
Le style « BD »