Retour sur … Power Rangers : Once & Always

J’étais obligé de faire une petite apparté sur ce film que j’attendais avec grande impatience. Déjà 30 ans que la licence Power Rangers existe, 30 années de transmutation, de héros se transmettant le flambeau pour sauver le monde. Mais est-ce que cette célébration méritait vraiment ce pavé jeté dans la mare ? Je vous apporte ma réponse …

Are you seriously?

Déjà , sachez que vous ne vous lancerez pas sur un FILM comme on a pu en avoir dans les années 90 , mais plutôt sur un épisode de longue durée (55minutes).

On commence directement sur une scène de combat, rien de trop méchant jusque là puisque l’on essaie de nous mettre dans le bain tout de suite, mais on y comprend rien , même si on nous explique plus tard pourquoi on en est arrivé là, et encore, on t’explique une demi minute, oui trente secondes tu m’as compris.

Ok je suis méchant aux abords, mais ça m’a fait plaisir de retrouver David Yost et Walter Emanuel d’emblée. C’est d’ailleurs les deux seuls rangers dont on voit les visages , et on nous laisse imaginer, lors de ce combat, que les six membres présents sont ceux de l’équipe originale. Différents clins d’oeils de cet épisode font d’ailleurs référence à Thuy Trang et Jason David Frank , deux des acteurs de l’équipe originale qui nous ont quitté respectivement en 2001 et 2022. Dans le générique de fin, un hommage leur est d’ailleurs rendu également.

Revenons en à l’histoire. Je ne vais pas y aller par quatre chemins : c’est fade. On tire des ficelles d’un côté, pour nous ramener sur un chemin facile, où s’en suit un concours de circonstance mirobolant pour arriver au combat final, qui, forcément, appelera le MegaZord. On notera que quasiment aucun effort n’a été réalisé pour que les Zord viennent à la rescousse, mais quelques petites prouesses (LOL) ont été réalisées sur le combat final (s’étouffe dans son rire).

Du Fan Service pour les 30 ans

L’objet clé de cet épisode était surtout de jouer sur les sentiments des fans. On retrouve nos héros d’enfance, on tourne autour d’une histoire où Triny aurait été tuée par Rita Repulsa et sa fille veut la venger en devenant le nouveau smilodon, Kat fait allusion plusieurs fois à son lien avec Tommy, on retrouve le décor d’Angel Groove, comme le gymnase ou nos héros se réunissaient pour siroter un cocktail ou faire du karaté , la voiture de Billy, les Zord , le sceptre grandissant de Rita Repulsa… On en a eu en veux-tu en voilà , mais peut être que le côté un peu trop rétro à notre époque n’était pas la meilleure des solutions , à mon goût j’entends bien !

Bien évidemment qu’en étant fan et enfant de cette génération , il est plaisant de retrouver ces héros qui ont fait parti de notre enfance, mais c’était peut être un peu gros… On sent vraiment que cet épisode tire sur une corde , je dirais sensible, car nous avons quand même eu droit à un nombre d’épisodes plus que conséquant , et il n’était pas nécessaire d’en ajouter une couche, ou alors, en l’appliquant de façon bien plus moderne, surtout lorsque l’on connait les prouesses technologiques actuelles. Dommage !

Fan Service de trop/20